L’usine textile Iwan Simonis

La société anonyme Iwan Simonis daterait de 1680, fondée à l’époque par Guillaume Henri Simon Simonis. La firme fut définitivement établie par Jacques Joseph Simonis dont le fils, Iwan, donna son nom à la société. Elle serait la plus ancienne entreprise de la région verviétoise. Elle compta jusqu’à plus de 2.000 personnes dans ses usines de la rue de Limbourg, de Renouprez et aux Surdents, sans compter ses extrapolations, dans les années 1930, du côté de Diest.

Usine simonis 06

L’usine Simonis aux Surdents a, quant à elle, été bâtie en 1809. Ses bâtiments et ses ouvriers (dont un certain nombre d’enfants) s’activaient pleinement sur le site. C’était une autre époque où les emplois abondaient dans la région ouvrière verviétoise.

Usine simonis 03 1883 nombre d enfants au travail

Les activités de Simonis-Surdents furent terminées en 1958. La petite histoire veut que le drame de la disparition de la plupart des usines lainières qui faisaient la renommée de Verviers et de ses environs provienne du « non bombardement intensif » de la seconde guerre mondiale. Car si, dans d’autres pays, les industries textiles étaient démolies et reconstruites avec des moyens « modernes » de l’époque, ce ne fut pas le cas chez nous. Une anecdote véridique évoquait qu’avec deux ou trois anciennes machines défectueuses, les patrons lainiers verviétois en remontaient une qui était fonctionnelle mais très peu performante surtout vis-à-vis de la concurrence. Et ce non renouvellement du matériel rendit impossible toute rivalité entre les vieux systèmes verviétois et les autres grands groupes mondiaux possédant des outils qui étaient alors à la pointe de la technologie.

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Usine simonis 02 1883

Le 17 juillet 1996, l’usine désaffectée était la proie des flammes. En fin d’année 1996, le reste des bâtiments fut mis à terre afin d’éviter un éventuel accident.

Usine simonis 07 1996 destruction

Usine simonis 08 1996 destruction

Usine simonis 09 15 novembre 1996 01

Usine simonis 10 15 novembre 1996 02

Cet endroit s’appelait « La poudrière » car on y fabriquait des explosifs.

L’usine de la rue de Limbourg se nommait « Le Chat » et l’usine de Renouprez, « le Minou ».

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