L'usine Simonis des Surdents

Les usines Simonis possédaient trois bâtiments : la maison mère, surnommée le Chat, qui se situait dans la rue de Limbourg, une succursale et le magasin, surnommée le Minou, qui se situait où se trouve l’actuel Bowling du Zénith et une troisième, surnommée Les Surdents, se trouvait aux Surdents. 

Notre village s’occupait à demi-façon de la laine, c’est-à-dire de la tonte (peut-être des moutons à une époque reculée mais surtout des tissus), du triage et du tissage. Au lieu-dit « Crotte » étaient les fouleries et teintureries. Toute cette belle industrie a disparu du centre du village entre 1820 et 1830, principalement à cause du manque d’eau et de l’application de la vapeur dans l’industrie lainière. Si Surdents a conservé ses installations, ce fut grâce à sa situation géographique. D’ailleurs, dans la première moitié du XXème siècle, une usine Simonis tournait toujours aux Surdents. On y pratiquait la filature de la laine cardée, c’est-à-dire la laine qui fournit au tissage les fils destinés à la fabrication de lourdes étoffes pour pardessus, de souples étouffes, des draps d’administration et d’ecclésiastiques, des draps militaires et surtout, le fil destiné au drap de billard, le plus beau fleuron de la couronne de la Société Anonyme Ywan Simonis qui est toujours en activité du côté de Renouprez à Verviers-Est. 

Les derniers établissements industriels de la localité furent la teinturerie Winandy, alimentée par les eaux du Grand Vivier ; la fabrique Demarteau, dans le Grand Vinâve, occupait 50 ouvriers dont une trentaine d’ouvriers externes ; la « tonderie » et la « lainerie » de Laurent Dechesne se situait dans une ferme et la fabrique Decourty, toutes deux occupées par Messieurs Michel Herman et Grégoire Caro père, au moment où Fassin écrivait son livre.

Le bâtiment fut démoli dans le courant du mois de novembre 1996, ces deux photos datant du 15 novembre 1996.

 

  

 

 

 

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