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Les Stembertois célèbres

Voici les noms de quelques Stembertois qui connurent une certaine renommée. Ils sont placés par ordre alphabétique pour faciliter les recherches :

 

  • Auguste BECKER : inventeur stembertois, pratiquement dépourvu d’instruction, il fut rattacheur dès l’âge de neuf ans. A quatorze ans, il fréquenta les cours du soir pour adultes et obtint un poste de contremaître. Son esprit inventif le poussa à rechercher le perfectionnement de l’outillage. Il trouva un sérieux appui, après quelques désillusions, auprès du grand industriel Fernand Houget et il réalisa dans les ateliers de celui-ci plusieurs perfectionnements brevetés pour des métiers à filer la laine et le coton. Il reçut le prix de la Fondation Gouvy et Deheselle en 1910. Entre 1887 et 1920, on lui dénombre un total de 33 brevets, la plupart relatif à l’industrie textile mais également à la signalisation ferroviaire et même un canon de campagne. Enfin, le 10 juillet 1919, il obtint un brevet pour une invention originale : une guérite montée sur pivot et dotée d’un auvent protecteur mobile qui permet au factionnaire de lui donner l’orientation voulue. C’est la guérite « Prince Léopold » qui resta longtemps au Palais royal. Elle valut à son concepteur une lettre élogieuse de la part du Secrétaire des Commandements du Roi.

 

  • Joseph BRIAMONT : remplaça le bourgmestre Lambert Damseaux lors de la seconde guerre mondiale, du 21 octobre 1941 au 25 février 1945. Six mois avant sa nomination à ce poste de bourgmestre, il était entré dans un groupe de résistance de l’Armée Secrète. Si sa nomination fut le sujet de bien des polémiques dans les chaumières, peu de personnes connaissaient réellement le jeu de Joseph Briamont. Il dirigea la commune avec beaucoup de doigté avec un sens du patriotisme admirable. Résistant, il participa activement à la lutte clandestine et se désigna à plusieurs reprises comme « volontaire » lorsque les Allemands réclamaient des otages au bourgmestre. Après la guerre, il siégea encore de nombreuses années comme Conseiller communal, jusqu’en 1964, année de sa retraite. Il habitait au 14, place Belle Vue, devenue place Joseph Briamont.

 

  • Arsène BUCHET : né en 1897, cet homme fut chef du service administratif de la S.T.I.V. au terme d’une carrière longue d’une cinquantaine d’années. Mais si Arsène Buchet s’est fait connaître, c’est plutôt grâce à ses activités dans le domaine de l’histoire locale, particulièrement celle du Duché de Limbourg et de ses institutions mais également celle de Verviers et il compléta brillamment les travaux de Monsieur Jean Lejaer. Historien et archéologue passionné, Arsène Buchet, installé à Stembert depuis 1923, nous quitta en 1989. En son hommage, la Ville de Verviers donna son nom à une rue du village dans lequel il avait vécu si longtemps.

 

  • Georges CARDOL : co-auteur avec Jean-Marie Lemaire du livre « Compositeurs au pays de Verviers ».

 

  • Lambert DAMSEAUX : fut bourgmestre entre 1896 à 1946, sauf durant la seconde guerre mondiale quand les Allemands, en souvenir de ses actes patriotiques lors de la première guerre, le démirent de ses fonctions le 21 octobre 1941. Il redevint bourgmestre le 25 février 1945. Un monument rappelle le souvenir de ce maïeur au coin des rues des Champs et de l’Eglise : « La population de Stembert à Lambert Damseaux, bourgmestre de 1896 à 1946 ». C’est en sa présence que ce monument fut inauguré par son successeur Julien Jardon.

 

  • Servais DAUVISTER : artiste musicien et peintre né le 21 mai 1901, Servais Dauvister fut une figure marquante qui anima la vie de la commune de Stembert durant une grande partie du XXème siècle. Il voua sa jeunesse à « La Concorde », un cercle dramatique. La musique et la peinture furent ses loisirs. Il composa une messe à trois voix en l’honneur du curé Jadoul. En 1958, à l’occasion de la messe de Noël, il forma une chorale qui deviendra plus tard les Petits Chanteurs de Stembert. Il est décédé le 9 juillet 1984.

 

  • Antoine DE BERGHES : il fut notre dernier bourgmestre de 1971 au 31 décembre 1977, nommé par Arrêté Royal le 7 juin 1971. Il est décédé le 4 août 1981. 

 

  • Marcel DEBLOND : né le 2 avril1896 à Stembert, Marcel Deblond s’est engagé à l’armée comme volontaire le 14 janvier 1915 à Londres. Dans un livre intitulé « Mon Journal », il y raconte la Grande Guerre. Il est décédé en 1967.

 

  • Fernand DESONAY : Stembertois né le 28 novembre 1899 rue du Tombeux, 33, où une plaque rappelle cet évènement. Il effectua ses humanités gréco-latines au Collège Saint François-Xavier. Après la guerre, il suivit des cours de philologie romane à l’Université de Louvain d’où il sortit Docteur en Philosophie et Lettres en octobre 1922. En 1929, il devint chargé de cours à l’Université de Liège et en 1936, il y occupa une chaire de professeur. D’abord gagné par les idées d’extrême-droite face à ce que l’on nommait le « péril rouge », Fernand Desonay prend une autre option lorsqu’il se rend compte des vues expansionnistes du régime hitlérien. Il s’engage dans la résistance et est démis par les Allemands de ses fonctions à l’Université. Il dirigea notamment entre 1940 et 1944 la rédaction de la presse clandestine au Luxembourg et dans le secteur de Laroche. Après la guerre, il retrouva sa charge professorale et fut élu Doyen de la Faculté. Le 13 mai 1950, il est élu à l’Académie Royale de Langue et de Littérature Française dont il devient le directeur en 1955. Il trouva une fin tragique le 9 décembre 1973 lorsqu’il glissa accidentellement dans l’Ourthe lors d’une promenade et se noya. Grand Officier de l’Ordre de Léopold et Docteur Honoris Causa des Universités de Bordeaux et de Montpellier, Fernand Desonay participa à de nombreux travaux internationaux et reçut de l’Académie Française le Prix Bordin et le Prix Albert Counson.

 

  • Albert DUMMERS : artiste complet né le 23 mai 1917 et resté attaché à sa région malgré une renommée mondiale. Imprimeur comme l’a été son père, après son mariage, il poursuivra son activité à Verviers. Doué d’une voix assez remarquable, il chantait en choriste dans de grandes chorales et notamment à la cathédrale de Liège et à l’I.N.R. Il était également dessinateur et peintre. Il s’est éteint le 19 novembre 2005.

 

  • Léonard-Simon DEPOUILLE : né à Stembert en 1654 et décédé en 1720. Il fut compositeur et imprimeur. Auteur de la musique d’une Messe, il l’imprima sur une presse primitive en 1696 après avoir lui-même découpé les caractères.

 

  • René FANIEL : peintre ayant vécu de nombreuses années à Stembert. Ce fut à 14 ans qu’il commença à jouer avec ses pinceaux. Il préférait peindre sur les grandes surfaces et a réalisé deux tryptiques, l’un sur le thème de la guerre et l’autre sur celui du jumelage Verviers - Arles.

 

  • Pierre FANIEL : frère de René, il a gravé le tête de Lambert Damseaux sur le monument qui porte ce nom au coin des rues de l’Eglise et des Champs.

 

  • Arthur FASSIN : a rédigé le premier ouvrage historique sur Stembert nommé « Recherches Historiques sur les Communes de Stembert et Heusy » imprimé en 1890.

 

  • Auguste HENROTTE : né à Stembert en 1884 et décédé à Braquegnies (Hainaut) le 16.07.1967. Il a composé 368 chansons wallonnes. Pendant trente ans, il fut l’organiste de l’église Saint-Nicolas de Stembert. Il est resté célèbre chez nous car pendant la guerre 40-45, en présence de quelques soldats allemands qui fréquentaient l’église, aux grandes occasions (21 juillet, 11 novembre, etc…) il parvenait toujours à glisser la Brabançonne en filigrane de certains offices sans que les occupants y comprennent quoique ce soit alors que nos concitoyens se levaient pour notre hymne national.

 

  • Quirin-François LEJEUNE : né à Stembert en 1717 et devenu prêtre. Ce qui le rendit célèbre, c’est la création de la première imprimerie du pays de Franchimont, en 1751, dans la maison « Jacoby », située « ès thier », dans la rue qui se nomme aujourd’hui la rue des Imprimeurs. Il s’associe en 1766 puis cède l’affaire en 1778 à un jeune typographe du nom de Jean-Baptiste Depouille (né à Stembert en 1731 et y décédé le 19 juillet 1802). Il est décédé le 15 mai 1788.

 

  • Emile LELARGE : il fut secrétaire communal de Stembert et rendit de très nombreux services à la population durant les années difficiles de la seconde guerre mondiale, entre 1940 et 1944. Une rue à son nom lui fut dédiée dans le quartier des Linaigrettes.

 

  • Léon LEPAON : premier président de la Fédération National des Combattants après la guerre de 1914-18. Une rue portant son nom se situe rue du Tombeux en face de la rue Grand-Vinâve.

 

  • Jacques MAQUINAY : président du Comité des Fêtes de Stembert, il fut l’instigateur du jumelage entre le village de La Motte Chalancon et l’entité de Stembert en 1971. Il fut également président de la Fédération Nationale des Combattants et participa à de nombreux groupes et mouvements à caractère patriotique.

 

  • Nicolas NEURAY : né à Liège en 1706, il accède à la prêtrise et est nommé curé de Stembert en 1742. S’il ne semble guère aimé de ses paroissiens, Nicolas-Joseph Neuray décide de poursuivre ses études malgré une santé médiocre et ce sont ces raisons qui lui feront résigner sa cure en 1756. En 1743, il publia un mémoire sur la façon de calculer la date des célébrations de Pâques. Il réalisa aussi de nombreux travaux sur le calcul des longitudes en mer. Il est le seul prêtre ayant officié à Stembert à avoir une rue à son nom.

 

  • Albert NIZET : dernier secrétaire communal de Stembert. Il fut de ceux qui créèrent la section dramatique française de la Fédération Nationale des Combattants. Il rendit de nombreux services à la population stembertoise. Après les fusions, il devint chef de division dans la nouvelle entité verviétoise.

 

  • Armand PETIT : dirigea la chorale des Petits Chanteurs de Stembert entre 1958 et 1997. Musicien, succédant à Madame Rose Bonhomme, il resta quelques années titulaire de l’orgue de l’église Saint Nicolas de Stembert. Son action auprès des jeunes par la musique et le chant choral ont permis à plusieurs générations de prendre goût à l’art musical.

 

  • Octave PETRY : né à Verviers le 16 décembre 1901, Octave Petry habitera de très longues années dans la rue Grand Vinâve à Stembert. Homme politique à tendance socialiste, il est élu conseiller provincial le 7 juin 1936 et son mandat sera renouvelé sans interruption jusqu’à son décès le 9 août 1959. Le 22 septembre 1944, il devint Député permanent. Désireux de rehausser les compétence professionnelles des travailleurs, il sera un apôtre des formations et un artisan de l’évolution de l’enseignement technique provincial dont il suscite l’expansion. Il était Chevalier de la Légion d’Honneur. Il écrivit deux ouvrages : « Prisons allemandes » (le 3 octobre 1943) et « Une simple histoire », le roman de la classe ouvrière (le 25 avril 1944).

 

  • José PIRNAY : il fut à l’origine de la création du mensuel stembertois « Lu Leûp » sorti pour la première fois en 1974 et qui, depuis 1992, poursuit son activité d’informations sous le titre « LU novê LEÛP ».

 

  • José PIRON : né à Verviers le 6 janvier 1920 et y décédé le 20 août 2000. On lui doit beaucoup de chansons et nombre d’opérettes wallonnes. Lorsqu’il revint d’Allemagne occupée avec sa famille (il y était professeur de musique à l’athénée belge de Rösrath), il vint s’installer rue du Panorama, 46 jusqu’à la veille de son décès.

 

  • Lucien SAUVAGE : né à Stembert le 31 mai 1909 et décédé à Andrimont le 27 août 2001. Pianiste, violoniste et accordéoniste, il composa nombre de chansons et opérettes en wallon. Il termina sa vie à la maison de retraite Le Châtelet d’Andrimont. Il habitait rue Lelotte.

 

  • Jenny HAMOIR - SCHUMACHER : née en 1921, elle consacra sa vie à sa société de gymnastique « La Royale Jeunesse Sportive Stembertoise ». Elle gagna une médaille de bronze par équipe aux Jeux Olympiques de Londres en 1948. Ensuite, elle quitta la rue de Verviers (du Stade) et s’installa dans la rue de la Chapelle (Antoine De Berghes) où se trouve toujours le siège du mouvement sportif. Jenny Hamoir - Schumacher nous a quittés le 15 novembre 2003. La « Jeunesse Sportive » fut reprise par son fils, José.

 

  • Joseph WICKEN : né à Herve en 1881, il passa plus de quarante années à la cure stembertoise. Familièrement, ses paroissiens (et les autres) l’appelaient le curé-tendeur. C’était une de ses passions qu’il partageait avec la musique. C’était un grand musicien tant par la taille que par le talent. Il écrivit des cantiques à une ou plusieurs voix, des motets et une œuvre lyrique « Un Belge » drame en deux actes, livret du compositeur qui fut créé le 26 janvier 1919 et qui a été présenté au lendemain de la guerre le 2 septembre 1945 à Stembert lors d’une matinée artistique et littéraire qui eut lieu dans notre défunte salle « La Stembertoise ». Le 9 septembre 1945, il présenta en plein air sa « Messe en Fa », la plus connue, à l’occasion de la messe des combattants qui se tint sur la place du Perron. Il s’est éteint le 18 février 1960.

 

 

 

 

 

 

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