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Les anciennes industries extractives stembertoises

Au VIIIème siècle, on exploitait « aux Roches », une mine de cuivre qui fut abandonnée et remplacée à différentes reprises par des extractions calaminaires. Toutes avaient déjà cessé en 1890. 

Les exploitations de Calamine s’étendaient de la rue de la Nouvelle-Montagne jusqu’à la campagne des Slards. Elles furent entreprises par la société « la Vieille Montagne ». De ces mines, on tirait du zinc et du plomb qui étaient expédiés à Angleur et du fer envoyé vers les hauts fourneaux de Dolhain. La « Vieille Montagne » abandonna ces terrains vers 1840. Beaucoup de particuliers tentèrent, en vain, d’extraire par eux-mêmes le minerai. 

Un certain Jacques Guyot, d’Ensival, avait repris d’anciennes exploitations de pierres à aiguiser, situées aux lieux-dits « Chaineux ». Ces carriers façonnaient jusqu’à 14 pierres par jour. En 1741, Jacques Guyot cédait sa carrière et ses droits à la commune de Stembert. 

En 1890, Stembert comptait deux carrières de pierres à bâtir : Goulet à Mangombroux et Thurion aux Surdents ainsi que quelques extractions de sable rue de Hèvremont et de nombreuses briqueteries. 

On sait également que la Société de la Nouvelle-Montagne exploitait des carrières du côté de Mangombroux. C’est pourquoi les patronymes « Calamine » et « Nouvelle-Montagne » ont été donnés à des rues stembertoises.

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