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Les Autres Communes du grand Verviers

Lorsque la fusion des communes devint effective le 1er janvier 1977, le grand Verviers actuel naquit. Les anciennes entités d’Ensival, de Lambermont, de Petit-Rechain, de Heusy, d’une partie de Polleur, de Verviers et de Stembert composèrent cette nouvelle grande commune constituée regroupée sous le seul patronyme verviétois. 

Mais en dehors de Stembert si bien et tant relaté sur site, à quoi ressemblaient les autres communes fusionnées ? Quelques explications à ce sujet sont ici mises à votre disposition.

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ENSIVAL :

Armoirie ensival

Maison communale ensival

Le bourg d’Ensival fut élevé au rang de commune en 1656 lorsqu’il reçut l’autorisation d’élire son bourgmestre et son Conseil communal. La commune était à cheval sur les bans de Verviers et de Theux. Ce ne fut qu’en 1808 que les « frontières » du village furent définitivement reconnues. 

En 1569, le bourg comptait 69 familles, chiffre connu grâce à un impôt de l’époque qui se nommait « la taille ». 

En 1801, on comptait 1.978 habitants. 

Avant la fusion de 1977, Ensival comptait 5.127 habitants répartis sur 458 hectares. 

 

 

 

LAMBERMONT :

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La maison communale de Lambermont date de 1864 et servait également d’école. En 1839, l’école et le presbytère étaient abrités dans une maison acquise par la commune. L’administration, elle, était confinée dans la maison du bourgmestre puis dans un local loué. 

Avant la fusion de 1977, Lambermont comptait 3.017 habitants répartis sur 320 hectares.

 

 

PETIT-RECHAIN :

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Maison communale pt rechain 1

 Jusqu’au 12ème siècle, Les actuels « Petit-Rechain » et « Grand-Rechain » étaient une seule et même entité : Rickheim. 

L’église Saint Martin fut construite en 1522 et démolie en 1875, année durant laquelle la construction de la nouvelle église fut commencée. 

Jusqu’à la fin du 18ème siècle, la Seigneurie de Petit-Rechain faisait partie du Ban de Herve qui dépendait du Duché de Limbourg donc située hors de la Principauté de Liège. 

La maison communale date de 1843. 

Avant la fusion de 1977, Petit-Rechain comptait 2.927 habitants répartis sur 421 hectares.

 

 

HEUSY :

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Maison communale heusy 1

L’histoire de la commune de Heusy démarre le 31 décembre 1837, lorsque cette nouvelle entité se sépara de Stembert dont elle était dépendante jusqu’alors. 

Cependant, dès 1816, les Hollandais, au vu de l’importance du hameau de Heusy y avaient établi un receveur communal. 

En 1836, les Heusytois se plaignaient d’être négligés et oubliés par la commune de Stembert. Ils adressèrent une pétition auprès du roi Léopold Ier afin d’ériger Heusy en commune. Mais un problème subsistait : Mangombroux. En effet, tous les habitants de ce lieu n’étaient pas favorables à l’indépendance communale de Heusy, de même que certains élus du Conseil communal de Stembert qui résidaient du côté de Heusy. Ceux-ci se plaignirent auprès des chambres législatives. 

En 1837, Heusy devenait une commune à part entière. Pour célébrer cela, un habitant de Heusy, Monsieur Delvaux, s’était procuré un canon et plusieurs coups furent tirés de l’endroit dit « Pré le Clos » (rue Hodiamont) en direction de Stembert. 

Des élections eurent lieu en juillet 1838 et le 8 novembre 1838, l’administration communale de Heusy s’installait. 

Ce n’est qu’en 1864 que l’on construisit, au centre du village, à proximité de l’église, la maison communale de Heusy. Le rez-de-chaussée était occupé par l’instituteur de l’école des garçons. Il fallut attendre 1879 pour voir une école de filles naître rue Guillaume Lekeu et l’institutrice y était alors également logée. 

C’est en 1899 que la distribution d’eau fut installée. 

Avant la fusion de 1977, Heusy comptait 6.416 habitants répartis sur 383 hectares.

 

 

POLLEUR :

 

Il existe à Polleur un vieux pont romain dont on ne connaît exactement la date de construction et qui traverse la Hoëgne. Il se trouvait sur l’Antique voie romaine allant de Trèves à Tongres, appelée « Voie du fer ». 

Polleur doit son nom à la rivière qui la traverse : la Hoëgne, jadis appelée « Le Polleur ». La forme « Poleda » est mentionnée en 898 lorsque le roi Swentibold (de Lorraine) en fit donation à l’évêque de Liège. Polleur fit alors partie intégrante du Ban de Theux jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. 

Située sur le territoire de la commune, la seigneurie de Jehanster relevait de la Cour féodale de Liège ; Thierry de Moylant en fit le relief en 1372. Elle passa à de nombreux propriétaires. Elle fut cédée le 26 mars 1705 à Henri Thomas de Goer de Herve et resta dans cette famille jusqu’à la Révolution. 

Polleur possédait une chapelle depuis au moins 1450. Elle fut érigée en succursale en 1803. Celle de Jehanster devint paroissiale en 1835. 

Le village fut décimé par la peste entre 1610 et 1620. 

En 1676, un incendie détruisit 27 maisons. 

Lors de la Révolution liégeoise, les délégués des cinq bans du Marquisat se réunirent du 26 août 1789 au 23 janvier 1791, à Polleur d’abord, puis à Theux et ensuite à Spa : ils tinrent vingt-cinq séances qui sont connues sous le nom de « Congrès de Polleur » au cours desquelles la nation franchimontoise proclama une Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (16 septembre 1789) plus radicale que celle qu’adoptait alors la France. 

En l’an IV (1795), Polleur fut séparée de Theux et érigée en commune autonome jusqu’en 1977, date des fusions des communes où elle fut séparée en deux : l’une sur Verviers et l’autre sur Theux. 

De 1930 à 1976, sa population est passée de 1.308 à 2.751 unités. 

 

 

VERVIERS :

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L’histoire de Verviers est très longue et il nous serait difficile de la relater en détails dans nos rubriques. 

On sait que Verviers étaient peuplé de Néanderthaliens qui furent les premiers à s’installer sur le territoire qui deviendra Verviers. Au temps des Romains, le bourg se nommait Summa Villa et un temple dédié à la déesse Diane existait sur l’actuelle place du Marché. 

Au 7ème siècle, les moines de l’abbaye de Stavelot fondèrent une paroisse là où se développera la future ville. 

Jusqu’au 14ème siècle, Verviers ne devait être qu’un simple village. Dès cette époque, grâce à l’eau de la Vesdre et à l’essor industriel naissant, notamment dans l’industrie lainière et la métallurgie, Verviers devint la 23ème et dernière bourgade à recevoir le titre de « Bonne Ville ». C’était en 1651. Les remparts furent construits dès 1674. 

Dès le 17ème siècle, l’industrie lainière prit son véritable élan et offrit à Verviers sa renommée internationale de Ville Lainière. 

En 1845, Verviers comptait 25.000 habitants. 

Avant la fusion de 1977, Verviers comptait 31.445 habitants répartis sur 491 hectares. 

En 1977, Verviers héritait de toutes les autres communes susmentionnées pour former une grande entité, celle que nous connaissons encore aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

 

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