Les Rues de Stembert

 

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   les 110 rues de notre localité    Rues---02.jpg

 

A

Allée des Acacias : reçut son appellation le 11 décembre 1967, en référence à cet arbre.

Allée des Aubépines : reçut son appellation le 11 décembre 1967, en référence à cette fleur.

Rue des Alouettes : reçut probablement cette appellation en référence à cet oiseau car il fut une époque où donner un nom de fleur, d’arbre ou d’oiseau à une rue était très apprécié.

Rue de l’Armée Secrète (1) : a pris ce nom après les fusions, en 1981, en abandonnant son ancienne appellation de « rue des Combattants ». Voir plus bas le (1).

 

B

Basse-Voie : l’actuelle rue du Ruisseau et Basse-Voie ne formait jadis qu’une même artère qui portait l’unique et même patronyme de Basse-Voie.

Rue Beaudrifontaine : désigne une fontaine d’un certain Beaudry.

Rue Biez-du-Moulin : le biez est un canal ou fossé creusé à côté d’un cours d’eau pour, par exemple, alimenter un Moulin ou créer une dérivation comme un canal.

Rue Martin Blanchy : nom du fermier possesseur des terrains sur lesquels on a bâti le lotissement. Nom donné à cette rue le 28 juin 1971 par le Conseil Communal de Stembert.

Rue des Bonniers : nom probablement donné en référence à cette unité de mesure qu’était le Bonnier (équivalent en Belgique à 1,40 hectares).

Place Joseph Briamont (2) : bourgmestre remplaçant Lambert Damseaux démis par les Allemands pendant l’occupation. Il restera du 21.10.1941 jusqu’au 25.02.1945 à la tête de Stembert. Voir plus bas le (2).

Rue Bronde : le mot « Bronde » pourrait provenir du nom d’un propriétaire ou serait la corruption germanique « brod » (pain) à cause des champs de blé qui s’étendaient à cet endroit.

Chemin de la Bruyère : reçut son nom le 21 octobre 1957. Terme ancien dérivé du gaulois « bruko ». C’est un arbrisseau des landes et lieux humides.

Rue Arsène Buchet : nommée ainsi en hommage à cet homme, historien et archéologue stembertois né en 1897 et décédé en 1989.

 

C

Rue Calamine : évoque l’exploitation de minerai assez rare et difficile à traiter. La calamine est un silicate de zinc. Est souvent nommée erronément "rue de la Calamine".

Rue des Caussettes : serait due au terme wallon « catchête », la cachette.

Rue Chafour : désigne un four à chaux que l’on rencontrait souvent dans nos régions.

Rue des Champs : reçut son appellation le 25 août 1910 et doit son nom aux nombreux champs qui la bordaient et qui ont disparu au fil du temps.

Rue du Cimetière : jouxte le nouveau cimetière de Stembert. Ce fut pendant longtemps un simple chemin.

Rue des Cloutiers (3) : perdit son appellation de « rue Xhavée » le 14 décembre 1981 pour obtenir cette nouvelle dénomination en référence à un ancien métier de Stembert comme l’indique Angenot dans « Un marchand cloutier verviétois au XVIIème siècle ». Voir plus bas le (3).

Chemin du Cossart : doit son nom au ruisseau « Cossart ».

Rue du Croupet : reçut son appellation le 8 mars 1965. Terme bien de notre terroir : s’apparente à une croupe ou cruppe, c’est-à-dire sommet, la partie renflée d’un mont ou d’une colline, une butte.

 

D 

Rue Lambert Damseaux : bourgmestre de 1896 à 1946. Un monument rappelle le souvenir de ce maïeur au coin des rues des Champs et de l’Eglise : « La population de Stembert à Lambert Damseaux, bourgmestre de 1896 à 1946 ». C’est en sa présence que ce monument fut inauguré par son successeur Julien Jardon. Au départ, cette rue était une impasse baptisée rue Naveau. En 1928, la Commune de Stembert lui donna le nom de l’ancien bourgmestre.

Rue Darimont : pour rappeler le souvenir des frères Darimont, bienfaiteurs de l’église de Mangombroux.

Rue Antoine De Berghes (4) : dernier bourgmestre de notre commune, entre 1971 et le 31 décembre 1976. Voir plus bas le (4).

Rue Pierre Delaval : appellation donnée lors du Conseil communal du 25 août 1910 et orthographiée alors « De-la-val ». Quelle famille a-t-on voulu honorer en 1910 ? Est-ce le célèbre navigateur français François Pirard ou Pyrau de la Val né en Bretagne au début du XVIIème et décédé à St Malo en 1652 ou l’Abbé du Val Pyrau (Henri-François Pirard). Il n’y aurait aucune filiation entre les Pirard de Stembert et le navigateur français.

Avenue Fernand Desonay (17) : appelée ainsi en date du 18 novembre 1967 pour honorer la mémoire d’un grand Stembertois né le 28 novembre 1899 rue du Tombeux, 33, où une plaque rappelle cet évènement. Il était entré à l’Académie de langue et de littérature française. En se promenant, il glissa et se noya dans la Semois dans les années 70. Voir plus bas le (17).

Avenue Jules Destrée : depuis le 12 août 1968, le Conseil communal de Stembert a donné le nom de cette avenue à ce célèbre personnage né à Marcinelle en 1863 et décédé à Bruxelles en 1936. En 1912, il écrivit la célèbre « Lettre au Roi sur la séparation des Wallons et des Flamands » (déjà alors on parlait de cette séparation).

Avenue Jean Dorman : nommée ainsi le 12 août 1968 en hommage à Jean-Nicolas Dorman qui fut bourgmestre de 1876 à 1888.

Rue de la Drôme : nommée ainsi le 29 novembre 1971 pour rappeler le jumelage du 23 juillet 1971 entre Stembert et La Motte Chalancon qui se trouve dans le département de la Drôme, le numéro 26.

Rue Henri Dunant (5) : le nom de cette rue fut donné par Conseil communal le 14 octobre 1968. Il fut le créateur de la Croix-Rouge internationale Suisse, né à Genève en 1828 et décédé dans son pays à Heiden en 1910. Voir plus bas le (5).

Rue Albert Dupuis (6) : un Verviétois pour remplacer un Stembertois (Auguste Becker). Musicien ayant obtenu le prix de Rome en 1903, il fut directeur du Conservatoire de Verviers de 1908 à 1947. Voir plus bas le (6).

 

E

Rue de l’Egalité : reçut son appellation le 25 août 1910. Son nom pourrait provenir du slogan français « liberté, égalité, fraternité », proclamant ainsi l’égalité des individus devant la loi. Certains pensent plutôt que la dénomination est plus simple et proviendrait de l’ancien cimetière avec l’égalité de chacun devant la mort.

Rue des Eglantines : reçut son appellation le 28 juin 1967 en référence à cette fleur.

Rue de l’Eglise : nommée ainsi le 25 août 1910 à cause de l’église qui s’y trouve. Elle est certainement une des plus anciennes artères de notre village.

Place de l’Enfance : probablement en rapport avec la rue Jean Hennen, fondateur de la Ligue des Familles nombreuses de Belgique. Voir rue Jean Hennen.

Avenue Henri Ernotte : en date du 12 août 1968, la Commune attribua cette dénomination afin de commémorer la mémoire de celui qui, durant la guerre 1914/18, rendit d’éminents services à ses concitoyens.

Rue de l’Escalier : nommée ainsi à cause des escaliers qui s’y trouvent.

Place des Etoiles : probablement en rapport avec la rue Jean Hennen, fondateur de la Ligue des Familles nombreuses de Belgique. Voir rue Jean Hennen.

 

F

Rue de la Forge (7) : reçut sa nouvelle appellation le 14 décembre 1981 en remplacement de « rue des Ecoles ». Elle doit son nom à une forge qui s’y trouvait jusqu’au début du XXème siècle. Voir plus bas le(7).

Rue des Fosses : doit son nom à sa situation géographique, une campagne encaissée entre deux collines.

Clos des Francs Jeux : inauguré le 8 juin 2006 pour commémorer ces fêtes ancestrales remises au goût du jour à deux reprises : en 1986 (pour 5 éditions jusqu’en 1994) par les scouts et en 2000 (pour 4 éditions jusqu’en 2008) par « Les Francs Jeux 2000 ».

 

G

Cité du Bois Goulet : nommée ainsi le 28 mai 1979 par le conseil communal de Verviers. Elle doit son nom au propriétaire des terrains construits, un Monsieur Goulet.

Rue Grand-Ry : c’est depuis le 25 août 1910 que cette rue porte le nom en souvenir d’une importante famille d’industriels verviétois qui était propriétaire de cet emplacement.

Rue Grand-Vinave : nommée ainsi le 25 août 1910. Le terme « vinâve » est très fréquent dans nos régions. Ce serait le « voisinage », le « bourg », le « quartier ». On peut penser que ce fut le premier véritable quartier de Stembert en opposition aux fermes et demeures plus isolées d’antan.

Rue du Grand-Vivier : nommée ainsi le 21 octobre 1957, à cause du Grand-Vivier situé à proximité.

 

H

Hameau de Halleur : reçut son appellation le 25 août 1910. Vient du latin « Hasletum » qui signifie un bois de noisetiers. Connue également sous le nom de "rue de Halleur". Halleur pourrait aussi vouloir signifier « haut lieu ».

Haut de Trême (8) : devenue depuis les fusions la rue Haut de Trême en 1981. Elle aurait prit le nom d’un ancien lieu-dit « Haut de Trême » référencé dans le plan Popp (ancien plan cadastral). Voir plus bas le (8).

Rue Haute-Crotte : nommée ainsi le 25 août 1910. Ce nom est la corruption du mot « grotte » au vu du nombre important d’excavations, naturelles ou creusées par l’homme, qui se trouvent dans les environs. On dit également « crotton » pour désigner un peuplier et il y en avait en Crotte.

Rue du Haut-Tombeux : comme pour la rue du Tombeux, prend le sens de tombe, tertre, sépulcre, tombeau, sépulture en hauteur ou surplombant. Voir rue du Tombeux.

Rue Jean Hennen : il était le fondateur verviétois de la Ligue des Familles nombreuses de Belgique et c’est en son hommage que son nom fut attribué à cette artère stembertoise. En rapport avec les familles, deux autres place débouchant sur la rue Jean Hennen furent nommées place de l’Enfance et place des Etoiles.

Rue de Hèvremont : principale et très ancienne voie d’accès reliant notre village à celui de Hèvremont. En direction de l’est, elle est tracée sur la crête d’où on domine le plateau. L’extension du village a donné lieu à de nombreuses constructions qui justifient le libellé de la plaque indicatrice « rue », et non plus route. 

Rue Heppinchamps : cette nouvelle artère construite en 2018 avec un nouveau lotissement doit sa dénomination à un propriétaire qui possédait de vastes terrains et qui était déjà renseigné sur la plan POPP (plan cadastral datant de 1890).

 

I

Rue des Imprimeurs (9) : prit cette appellation en 1983, en remplacement de son ancien nom de rue François Quirin Lejeune. Voir plus bas le (9).

 

J

Rue de Jalhay : doit son nom au village de Jalhay vers lequel elle conduit les voyageurs depuis fort longtemps.

Avenue Julien Jardon : c’est depuis le 12 août 1968 que cette avenue porte ce nom. Né en 1887, Julien Jardon devint bourgmestre en 1946. Suite à la maladie, il céda le mayorat à Alphonse Sprumont jusqu’en 1971. Il fut le premier maïeur socialiste de la Commune.

Avenue Emile Jouret : en souvenir de ce dirigeant de l’immobilière qui édifia ce quartier, la Commune lui attribua une avenue à son nom le 12 août 1968.

 

K

Rue Jean Kurtz (10) : reçut son appellation le 15 octobre 1945 par le Conseil communal de Stembert qui eut à cœur d’honorer la mémoire d’un professeur de l’Athénée, Jean Kurtz (domicilié rue de Jehanster), né en 1916 et abattu par les Allemands le 6 septembre 1944, au moment où ceux-ci s’enfuyaient. Cela se passa à Sohan sur les hauteurs de Pepinster. Sa précédente appellation était rue de Jehanster. Voir plus bas le (10).

 

L

Avenue Jean Lambert (17) : le 18 novembre 1967, la Commune voulut honorer le souvenir de cet ancien Inspecteur des Travaux publics qui apporta une aide précieuse à la Commune pour activer la construction de cette nouvelle artère. Voir plus bas le (17).

Chemin de la Lande (11) : reçut son appellation suite aux fusions en date du 14 décembre 1981 en remplacement de « rue du Chaineux ». Doit son nom à la campagne « landaise » qui s’étendait autrefois en abondance sur le Chaineux. Voir plus bas le (11).

Rue Henri Leclerc : remplaça le premier bourgmestre de Verviers après les fusions, M. Parotte, décédé pendant son mandat. C’est le Conseil communal de Verviers qui décida de l’appellation de cette rue. Il s’agit plus d’un square que d’une rue se situant dans les environs de la rue Alphonse Sprumont.

Rue Emile Lelarge : a reçu cette appellation le 9 avril 1970, du nom de l’ancien Secrétaire communal Emile Lelarge qui habitait rue des Sports 144 afin de rappeler tous les services qu’il a rendus à la population stembertoise pendant la seconde guerre mondiale.

Rue Lelotte : reçut son appellation le 25 octobre 1910. En hommage aux bourgmestres de cette même famille : Remacle-Joseph Lelotte (1799 à 1810), Hubert-Joseph Lelotte (1830-1832) et Remacle-Hubert-Joseph Lelotte (1832-1873).

Rue Pierre Lemarchand : rappelle le souvenir du fermier qui était propriétaire du lieu.

Rue Léon Lepaon : reçut son appellation le 1er juillet 1933 en hommage au premier président de la section stembertoise de la Fédération Nationale  des Combattants de la guerre 1914/18. Grand-père de l’actuel président de la F.N.C. Stembert, Emile Lepaon.

Rue des Leûps : avant de disparaître administrativement, la Commune de Stembert, en date du 6 décembre 1976, a voulu donner plusieurs noms spécifiquement stembertois dont celui-ci, la « rue des Leûps », qui évoque les Loups de Stembert (nom donné aux habitants de la commune).

Avenue des Linaigrettes : évoque le nom d’une fleur que l’on trouve dans les prairies marécageuses et les tourbières de l’hémisphère nord et qui pousse dans les Fagnes.

 

M

Rue Ma Campagne : se justifie par l’aspect primitif du lieu, à savoir une étendue de pays plat et découvert, par opposition à un bois, une montagne, des champs ou la ville.

Chemin de Malvoie : nommée ainsi le 28 février 1959 par le Conseil communal de Stembert. Probablement nommé ainsi à cause de sa montée raide qui l’a rendu redoutable aux yeux des charretiers : mal (mauvais, méchant, difficile, désagréable, redoutable) et voie, soit un chemin difficile.

Rue de Mariomont : reçut son appellation le 21 mai 1960, probablement de par sa situation géographique proche des bois de Mariomont.

Rue des Marlières : ainsi nommée le 19 décembre 1959. Le nom est ancien et apparaît en wallon sous la forme de « è marlê ».

Martinval : un certain M. Martin auquel on a accolé le mot val (vallée), nom donné le 22 février 1964 par le Conseil communal de Stembert.

Chemin Menotte : nommée ainsi le 2 juillet 1960 par le Conseil communal de Stembert. En botanique, le mot « menotte » désigne la clavaire dorée, une variété de champignon comestible en forme d’arbuscule rameux, d’une couleur grise, ocre ou rouge clair qui pousse l’été dans les bois feuillus ou à aiguilles.

Rue des Merises (12) : avait reçu pour appellation « rue du Cerisier » par le Conseil communal de Stembert le 21 mai 1960. Suite aux fusions, en date du 14 décembre 1981, elle reçut sa nouvelle dénomination de « rue des Merises » en référence au merisier ou cerisier sauvage. Ce fruit est très apprécié pour la confection des liqueurs et des confitures. Voir plus bas le (12).

Rue de la Motte Chalancon : nommée ainsi le 29 novembre 1971 pour rappeler le jumelage du 23 juillet 1971 entre Stembert et La Motte Chalancon.

 

N

Place Natalis : nom donné le 25 août 1910. Ancienne famille de Stembert ; Constantin Natalis et deux commissaires signèrent l’acte créant la charge de greffier et de secrétaire communal en 1774.

Rue Nicolas Neuray : 25 août 1910. Curé de Stembert de 1742 à 1756. Passionné de géométrie et d’astronomie, il fait une étude sur la date de la fête de Pâques qui le rendit célèbre. Un document de six pages qui établit pour mille ans la date de cette fête qui a lieu chaque année entre le 22 mars et le 25 avril.

Rue de la Nouvelle Montagne : rappelle l’exploitation du minerai comme la rue Calamine.

 

P

Rue du Panorama : ainsi nommée en raison de la vue qu’elle devait offrir avant les nombreuses constructions du quartier des Linaigrettes et de l’avenue Jean Lambert.

Rue de la Papeterie : reçut son appellation le 20 septembre 1965. Elle doit son nom à l’usine Mabelpap, industrie du papier qui s’y est implantée.

La Pavée du Diable : nom donné à la voirie après la Ferme de Bronde. Avec une pente atteignant les 18%, cette voie débouche sur le rond-point aux Surdents. « Pavée » est la francisation du terme wallon « pavêye » qui désigne le pavé, c’est-à-dire le matériau, la pierre et par extension, la chaussée, le trottoir, l’accotement en pierres brutes, le pavement entre les maisons et la rigole.

Place du Perron : il s’agit d’un faux perron qui tient de la fontaine pour l’approvisionnement en eau pour les besoins ménagers. Ce n’est qu’en 1855 que la construction du monument fut acceptée par le Ministère de l’Intérieur. Les travaux commencés en 1857 furent complétés en 1876. Le perron porte la mention : « Hommage reconnaissant à R.H.J. Lelotte et N.J. Dorman, bourgmestres de Stembert, par leurs administrés », suivi des dates « 1856 » et « 1877 ».

Avenue Octave Pétry : nommée ainsi en hommage à un politicien né à Verviers le 16 décembre 1901. Il est élu à la députation permanente de la Province de Liège le 7 juin 1936 et son mandat sera renouvelé sans interruption jusqu’à son décès le 9 août 1959. Le 22 septembre 1944, il devient Député permanent. Pour honorer sa mémoire, la commune lui consacra cette artère en tant que Stembertois. Il habitait depuis longtemps rue Grand Vinâve, 9.

Rue des Pirhettes : issus du mot wallon « pîrehète » qui signifie soit pierrettes, petites pierres, pierraille, soit le noyau de certains fruits. Comme l’étymologie du mot « Stembert » proviendrait de « Stein Berg », la montagne de pierre et que la proximité des vergers et conséquemment de beaucoup de fruits dans le coin, il est difficile de savoir si l’on se rapporte à l’un ou à l’autre.

 

R

Avenue Reine Astrid (18) : doit son nom à la Reine Astrid de Belgique. Cette avenue comprenait, avant le 1er mai 2012, deux parties : la rue de l’Agolina  (sur Stembert) et l'avenue Reine Astrid (sur Heusy). Au décès de la Reine, la commune de Heusy changea le nom du tronçon passant sur son territoire et Stembert conserva le nom d’origine. Le Conseil communal de Verviers, en séance du 26 mars 2012, a décidé que l'entièreté de la voirie se dénommerait avenue Reine Astrid.

Chemin du Ruisseau : doit son nom à sa situation géographique près d’un ruisseau. S’appelait autrefois Basse-Voie avant que la rue ne soit scindée en deux parties.

Rue du Rwanda : reçut son appellation le 6 décembre 1976 pour rendre hommage au jumelage peu connu entre Stembert et Ntyazo, village rwandais.

Clos du Roy : doit son nom au Tir du Roy, activité annuelle de la plus ancienne des sociétés stembertoises, la Royale Intimes Carabiniers de Stembert fondée en 1888. Inaugurée le jour du tir du Roy, le samedi 11 août 2018.

 

S

Rue Saint Nicolas : reçut son appellation le 6 décembre 1976, en référence au patron de la Paroisse de Stembert : Saint Nicolas.

Square Alfred Sarroléa : en souvenir d’un patriote qui habitait rue du Panorama, une plaque rappelle que ce héros « Alfred Saroléa, fusillé par les Allemands à la Citadelle de Liège le 21 avril 1943 ».

Rue Simonis : c’est depuis le 25 août 1910 que cette rue porte le nom en souvenir d’une importante famille d’industriels verviétois qui était propriétaire de cet emplacement.

Rue Slar : appellation donnée en référence au lieu-dit « Slar », campagne appréciée autrefois des tendeurs.

Rue Sous-la-Hèzée : le Conseil communal de Stembert lui attribua ce nom en francisant le terme wallon pittoresque de « d’zos l’hèzêy^e ». On trouve aussi les formes « Hèzeilles », « Hazies », « Haize », « Aisse », « Hese », « Heze » ou « Haisse » qui donne le sens d’une barrière de clôture faite de branches entrelacées et servant à fermer les cours des métairies, jardins ou chemins particuliers.

Rue des Sports : nommée ainsi le 19 avril 1928 par le Conseil communal de Stembert, en référence aux sports pratiqués dans notre région.

Rue Alphonse Sprumont : fut nommé bourgmestre pour remplacer Julien Jardon, malade (voir ce nom). C’est le Conseil communal de Verviers qui décida de l’appellation de cette rue, officiellement nommée le 24 novembre 2001.

Rue du Stade (13) : ainsi nommée en raison de la présence du stade du Panorama où évoluait le « matricule 8 », le R.C.S.V. S’appelait depuis le 15 août 1910 la « rue de Verviers ». Voir plus bas le (13).

Surdents : nom donné le 25 août 1910 par le Conseil communal de Stembert. Les Surdents (ou Surdents) était un hameau dépendant de Stembert et qui regroupait quelques centaines d’habitants. Le mot Surdents dériverait du verbe sourdre (jaillir) à cause des nombreux ruisselets qui « sourdent » (jaillissent) de tous côtés pour se jeter dans la Vesdre.

Rue de Surlemont (14) : nommée ainsi depuis 1983. Elle s’appelait avant la rue Maréchal. Voir plus bas le (14).

 

T

Rue du Thier (5) : nommée ainsi le 14 octobre 1968. Sa dénomination de Thier désigne une colline ou partie de colline, un monticule, un point plus élevé. Voir plus bas le (5).

Rue Thiniheid (15) : reçut son appellation le 6 décembre 1976. Ancien chemin couramment nommé « Tinihé ». Au XVIème siècle, la famille de Stembert y possédait des terres et des prés. Le nom provient de « heid », versant boisé, accolé au nom d’une personne. Elle démarrait à l’actuelle carrefour avec les rues du Thier et Henri Dunant en direction de la rue des Leûp. Le tronçon situé entre ce carrefour et l’avenue Jean Lambert se nommait « rue de l’Est ». Voir plus bas le (15).

Rue du Tir : reçut son appellation le 25 août 1925. Elle doit son nom au Tir communal qui s’y trouvait.

Rue du Tombeux : reçut son appellation le 25 août 1910. Le mot « Tombeux » est assez souvent utilisé dans les noms de rues. Il s’orthographie également « tombeu » et sous les formes de « tombel » ou « tombiau » avec le sens de tombe, tertre, sépulcre, tombeau, sépulture. D’ailleurs le toponyme de « tombeux » serait toujours l’indice d’un cimetière franc et l’on sait que notre région fut colonisée par les Francs au IVème et Vème siècle de notre ère. Mais peut-être s’agit-il des nombreuses victimes de la bataille de 855 ?

 

V

Rue du Vélodrome : doit son appellation au vélodrome qui se trouvait jadis à cet endroit et qui témoignait de l’engouement pour le cyclisme. Cette rue est une impasse qui donne sur un long escalier qui rejoint la rue Ma Campagne.

Rue des Vergers (16) : portait le nom de « rue des Foxhalles » jusqu’au 14 décembre 1981, date à laquelle on la rebaptisa « rue des Vergers ». Doit probablement son nom aux vergers qui s’y trouvaient jadis.

Rue Henri Vieuxtemps : 9 avril 1970. Eminent violoniste verviétois, son monument se trouve à Verviers sur la place qui porte son nom.

Rue des Volontaires de Guerre: probablement nommée ainsi en hommage à ceux qui se portèrent volontaires pour aller combattre lors des deux conflits mondiaux. Fut inaugurée le 13 septembre 1980.

 

W

Rue de la Wallonie : doit son nom à la « régionalisation » dont les termes furent, à l’époque, abondamment utilisés pour baptiser les rues.

Rue Wiony : porte le nom d’un ruisselet qui se jette dans le ruisseau de Mangombroux. Son nom était jadis le « Fonds Nantel ».

 

 

Les noms disparus, changés ou de lieux-dits:

(1) Rue des Combattants : nommée ainsi le 19 juin 1967 en hommage aux anciens Combattants des deux guerres. Elle deviendra plus tard, le 14 décembre 1981, la rue de l’Armée Secrète.

(2) Place Bellevue : reçut son appellation le 25 août 1910 par le Conseil communal de Stembert, probablement à cause de la vue qu’offrait cet endroit sur toute la ville de Verviers. Le 12 août 1968, elle reçut un nouveau nom, celui de Place Joseph Briamont.

(3) Rue Xhavée : ancienne dénomination de l’actuelle rue des Cloutiers. Dérivé du latin excavata(tranchée, creux), la forme liégeoise est devenue « xhavée ». L’installation, sur les hauteurs, d’étangs servant à la distribution d’eau pour les besoins ménagers, a donné le creusement, en 1778, d’un étang dans cette rue. Il fut comblé par décision de l’Administration communale de Stembert en 1880. Peut également signifier une terre ensemencée.

(4) Rue de la Chapelle : ainsi nommée le 25 août 1910. Doit son nom à la chapelle qui se trouvait sur ce chemin et qui aujourd’hui, après bien des pérégrinations, se situe au carrefour des rues des Sports et Antoine De Berghes, restaurée à son endroit actuel en 1921.

(5) Rue ou chemin du Moulin : le 14 octobre 1968 le Conseil communal de Stembert changea le nom de ce chemin en deux rues distinctes : la rue Henri Dunant et la rue du Thier. Cette rue ne devait pas son nom à la présence d’un moulin mais bien à sa direction vers un moulin.

(6) Rue Auguste Becker : nom donné le 3 décembre 1949 par le Conseil communal de Stembert. Il fut un inventeur stembertois, modeste et méritant. Entre 1887 et 1920, on dénombre un total de 33 brevets, la plupart relative à l’industrie textile.  Est devenue la rue Albert Dupuis.

(7) Rue des Ecoles : nommée ainsi le 25 août 1910 à cause de l’école communale qui s’y trouvait. Est devenue la rue de la Forge.

(8) Rue Hubert Close : bourgmestre de 1888 au 13 avril 1896. Est devenue la rue Haut de Trême.

(9) Rue Quirin-François Lejeune : ainsi nommée le 25 août 1910. Prêtre né à Stembert en 1717. Ce qui le rendit célèbre, c’est la création de la première imprimerie du pays de Franchimont, en 1751, dans cette rue. Il s’associe en 1766 puis cède l’affaire en 1778 à un jeune typographe du nom de Jean-Baptiste Depouille (né à Stembert en 1731 et y décédé le 19 juillet 1802). En 1983, le nouveau nom de rue des Imprimeurs lui fut donnée.

(10) Rue de Jehanster : ainsi nommée le 25 août 1910. Le 15 octobre 1945, le Conseil communal de Stembert lui donna le nom de rue Jean Kurtz, abattu par les Allemands le 6 septembre 1944.

(11) Rue du Chaineux : le cimetière qui était d’abord en rase campagne, a vu dans son voisinage les petits sentiers s’élargir en routes asphaltées, bornées d’habitations. C’est ainsi que fut ouvert le chemin du Chaineux qui était aussi considéré comme le « quartier » du Chaineux. Le Conseil communal lui donna ce nom de « chemin du Chaineux » en date du 2 juillet 1960. Le terme « chaineux » est courant dans notre terroir. On l’attribue au mot latin soit « cassanetum » (bois de chêne) soit « cattanetum » (bois de genévriers). Il reçut sa nouvelle dénomination de « Chemin de la Lande » le 14 décembre 1981.

(12) Rue du Cerisier (ou chemin du Cerisier) : nom donné le 21 mai 1960 en référence au cerisier, l’arbre à cerises. Est devenue la rue des Merises (une espèce de cerises).

(13) Rue de Verviers : ancienne dénomination de la rue du Stade. Cette ancienne voie menait à la Ville de Verviers.

(14) Rue Maréchal : ainsi nommée le 25 août 1910. Jean-François Maréchal fut bourgmestre de Stembert entre 1873 et 1875. Depuis 1983, elle est devenue la rue de Surlemont.

(15) : Rue de l’Est : nom donné au tronçon démarrant du carrefour entre les avenues Jean Lambert, Fernand Desonay et la rue du Panorama (actuellement le début de la rue Thiniheid) jusqu’au carrefour des rues Thiniheid, Henri Dunant et du Thier.

(16) Rue des Foxhalles : reçut son appellation par le Conseil communal de Stembert le 25 octobre 1910, son nom proviendrait d’un chemin creusé de fosses et de cavités.

(17) Avenue de la Vaulx : reprenait les actuelles avenues Fernand Desonay et Jean Lambert. Mot désignant une vallée. En date du 18 novembre 1967, le Conseil communal de Stembert changea le nom pour les deux avenues aux noms actuels.

(18) Rue de l’Agolina : comprenait autrefois la rue de l’Agolina (sur Stembert) et l'avenue Reine Astrid (sur Heusy). Au décès de la Reine, la commune de Heusy changea le nom du tronçon passant sur son territoire et Stembert conserva le nom d’origine. Le Conseil communal de Verviers, en date du 26 mars 2012, décida que pour des raisons pratiques de transport (Stembert et Heusy étant aujourd'hui inclus ensemble dans le grand Verviers), la partie dénommée rue de l'Agolina reprendrait l'appellation d'avenue Reine Astrid à partir du 1er mai 2012. Ce nom vient d’engloutir, d’engouliner.

 

Milieu du Monde : cette dénomination ne fut sans doute pas officielle, il s’agit d’un lieu-dit, à savoir le carrefour entre les rues Thiniheid, Lemarchand, de Jalhay et de Mariomont.

L’Ancienne Barrière : cette dénomination n’a pas subsisté parmi les appellations officielles. Se situait au carrefour des routes de Jehanster (aujourd’hui la rue Jean Kurtz) et de Jalhay, une grosse maison et une ferme, propriété des frères Darimont. C’est là que se trouvait l’octroi d’où le nom d’ancienne barrière qui fut conservé.

Place de l’église : est désignée ainsi l’emplacement devant l’église avec le monuments aux Morts. Officiellement, c’est rue de l’Eglise.

Duzo l’hezeille : aussi Duzo l’hazeie ; une hazeie est une clôture ou barrière en bois. 

Heppinchamps : campagne en forme de « heppe », de hache. La campagne Heppichamps s’étendait, d’après le plan POPP de 1850, où se trouve aujourd’hui la cité des Marlières. 

Heusy : l’étymologie, d’après Monsieur Renier, proviendrait de « Huzire », un endroit planté de houx. 

Mangombroux : signifierait, d’après l’historien Detrooz, « rameau d’or ». Une pièce de l’an 1160 portant la dénomination « Mangon » qui peut également signifier « boucher ». 

Secheval : vallée sèche.

 

 

 

 

 

 

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