Dans notre présentation de Mangombroux, nous vous informions d’un point très important, à savoir que Mangombroux est un hameau et non une commune, soit un territoire qui s’étendait sur les cinq villes et villages qu’étaient Verviers, Stembert, Heusy, Polleur et Jalhay.
A la limite de Verviers et de Mangombroux, le quartier Ma Campagne et la maison Gillet (1882) dominent le quartier de l’horloge et la rue de Longchamps (devenue rue de Mangombroux). Aujourd’hui, il faut regarder entre deux constructions pour l’apercevoir. Si vous empruntez la rue Ma Campagne, vous découvrirez un ensemble de bâtiments bien entretenus dont certains ont été classés en 1979.
Plus bas dans la rue de Longchamps, maintenant appelée rue de Mangombroux, les frères Mouget créaient, en 1874, la brasserie et malterie de Longchamps. Ils y installèrent une glacière pompeusement appelée « usine électro-frigorifique » et une écurie pour douze chevaux qui se relayaient pour livrer les nombreux cafetiers. Fin des années 1930, la brasserie ferma comme plusieurs dans la région. Le bâtiment de gauche sur la photo existe toujours, les autres ont laissé place à une carrosserie.
L’avenue de Mangombroux démarrait au lieudit « l’Horloge » jusqu’à la rue Fontaine au biez. Elle changea de nom en rue de l’Agolina et ensuite, depuis le 26 mai 1939, par décision du conseil communal de Heusy, elle se nomma avenue reine Astrid pour sa partie heusytoise mais conserva le nom de rue de l’Agolina sur Stembert qui n’avait pas voulu débaptiser ce morceau de rue. Du moins, jusqu’à ce que le conseil communal verviétois décida qu’à partir de 1er mai 2012 toute la rue se nommerait avenue Reine Astrid, abandonnant définitivement le terme de rue de l’Agolina.
Sur cette partie bordée d’ormes abattus en 1937 se succédèrent plusieurs usines des ateliers de mécanique : « Steffen frère » ou encore « Buche » (qui réalisaient des arbres de transmission de grande longueur et des poulies). Par ailleurs, ils réalisèrent une poulie de 5 mètres 60 à l’occasion du 50ème anniversaire du barrage de la Gileppe. Transformé par le garage Thomas en concession automobile et station essence, le magasin « Wikes » resta une dizaine d’années avant de devenir le « Traffic » et le « Central cash » devenu depuis le « Colruyt ». Ces deux magasins ont été reconstruits et réaménagés. Les maisons d’en face sont encore fort semblables sauf la maison « Huby » et ses annexes disparues.
La chapelle de Mangombroux était située juste à côté de la maison de ce couple. Elle portait le N° 254.